L’affaire Samantha Ardente fait jaser
24 mars 2011Kathleen Frenette du Journal de Montréal expose les faits liés à l’histoire de l’actrice porno Sam Ardente qui a beaucoup fait jaser puisqu’elle était aussi secrétaire dans une école secondaire.
En voici un extrait :
L’affaire Samantha Ardente, qui a commencé par une simple demande d’autographe, a engendré en véritable débat de société. La jeune femme qui travaille au service administratif de l’école secondaire Les Etchemins jouait également dans des films pornos. La question est de savoir désormais si elle peut rester à son poste.
Il y a quelques jours, elle avait été confondue par un élève qui était tombé sur l’un des films pornos que l’employée de l’école avait tournés. Elle avait refusé de lui signer un autographe et lui avait demandé de rester discret sur sa double vie, mais il n’a pas suivi la recommandation, ce qu’il regrette amèrement aujourd’hui, selon un de ses amis.
« Une commission scolaire, ça existe parce qu’il y a des enfants qui ont besoin de services éducatifs, a mentionné Mme Boisvert. Nous sommes tous un peu des agents d’éducation et nous devons servir de modèle. C’est ce qui diffère d’une personne qui travaille, par exemple, en entreprise privée. » Elle a précisé que tous ces aspects devront être évalués avant de statuer sur le sort de Mlle Ardente.
« Lorsqu’on signe un contrat, il n’y a plus rien de privé là-dedans. On le sait qu’on gagne un cachet et on le sait que ça va être diffusé. Ce n’est pas comme des échangistes filmés à leur insu. Cette jeune femme-là savait ce à quoi elle s’exposait, reste à savoir maintenant si elle avait mesuré les conséquences réelles de ses gestes », a commenté celle qui a tourné dans un film érotico-humoristique à la fin des années 90.
Même son de cloche du côté du propriétaire de Pégas Productions qui a « engagé » Samantha Ardente pour l’un de ses films.
« On explique toujours aux gens ce à quoi ils s’exposent. On leur dit où ils seront vus et ce que cela implique au niveau de la visibilité », a expliqué Nicolas Lafleur, propriétaire de la boîte de production depuis 2006. « Elle est très nerveuse et son but ce n’était pas de perdre son emploi. Aussi, je ne crois pas qu’elle l’avait dit à tout le monde, alors ce n’est pas évident pour elle », a-t-il dit. Il a par ailleurs mis sur le site internet de sa compagnie un lien vers une page Facebook pour offrir un appui à la jeune femme.
Source : Le Journal de Montréal
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